02/11/2012

Aeroflot pourrait lancer une low cost en Russie

Sous réserves que la législation russe sur le transport aérien soit assouplie, Aeroflot, compagnie nationale de Russie, s’est déclarée prête à lancer une compagnie low cost dans le pays.
Aeroflot, la plus importante compagnie de Russie, pourrait lancer une compagnie low cost d’ici « six mois à un an maximum si des modifications sont apportées au Code de l’aviation » a indiqué Vitaly Saveliev, directeur général de la compagnie nationale, au sortir d’une rencontre avecVladimir Poutine. Plusieurs modifications de la réglementation devront être apportées comme la possibilité de facturer des services tiers comme les bagages payants ou l’emploi de pilotes ne résidant pas en Russie. Les conditions de remboursement posent aussi problème. « Un passager qui achète un billet bon marché doit comprendre qu’il ne peut pas se faire rembourser. Cela ne concerne pas seulement les low-cost mais aussi les compagnies traditionnelles », a-t-il précisé. Aujourd’hui la Russie ne possède aucune compagnie low cost après la disparition en 2011 Sky Express, première compagnie low cost russe (fondée en 2006) et de Avianova (fondée en 2009).

01/11/2012

Faut-il avoir peur pour Airbus ?


Airbus inaugurait la semaine dernière à Toulouse le site de production de son nouveau long courrier l’A350. On n’arrête pas de nous dire que la France souffre d’un problème de compétitivité et là, Airbus apporte un démenti en investissant et en créant des emplois. Qu’est-ce qui fait qu’Airbus réussit, là où d’autres échouent ?
Le premier avantage d’Airbus est d’être sur un marché extrêmement porteur. Le transport aérien est un métier en plein boom porté d’abord par la croissance des pays émergents. Quand on s’enrichit en Inde, en Chine au Brésil ou ailleurs, on prend plus l’avion pour le business comme pour le tourisme. Et du coup les nouvelles compagnies aériennes achètent de plus en d’avions. 

31/10/2012

La bataille des airs se joue au sol

A scruter attentivement la guerre que se livrent les compagnies traditionnelles et les low cost, on s’aperçoit que les premières ont plutôt le souci du ciel, tandis que les autres se préoccupent davantage de la terre.
Les prestations étant équivalentes dans les airs, c’est désormais au sol que tout se joue. Les low cost ont été les premières à comprendre et à anticiper les besoins des classes moyennes. C’est donc à partir de là qu’elles ont "inventé" des terminaux de conception spécifique avec des temps d’escale au sol réduits, des pré-enregistrements simplifiés sur internet, des tarifs attractifs, des formalités minimisées pour l’embarquement. Sans parler de la révolution économique?: la vente de produits dérivés, point central dans leur nouveau business model. Autant d’"inventions", quelquefois reprises par les "anciens". Cependant, le mal est fait.

La tendance s’est inversée et les anciens devanciers sont devenus les suiveurs modernes. La question qui se pose est de savoir si nous sommes à la veille de l’avènement d’une aviation à deux vitesses, en sachant que le plus coûteux n’est pas forcément le meilleur… Les verrous, blocages, limitations et autres initiatives pour tenter de freiner l’ascension des low cost auront sauté avant que le "nouvel" aéroport international nantais de Notre-Dame-des-Landes soit inauguré et que son utilité ait été, sinon démontrée, du moins analysée sérieusement. Les compagnies à bas coût, au prix de sacrifices, auront courageusement ouvert la voie aérienne à la grande majorité des voyageurs du XXIe siècle.

30/10/2012

Londres – Moscou: easyJet bat Virgin Atlantic

La compagnie aérienne low cost easyJet a été choisie aux dépens de Virgin Atlantic pour opérer les 14 créneaux de vol entre Londres et Moscou, abandonnés par British Airways suite à son rachat de BMI.
L’Autorité de l’Aviation Civile (CAA) britannique a décidé le 24 octobre 2012 de permettre à la spécialiste du vol pas cher d’opérer des vols entres les aéroports de Londres – Gatwick et Moscou – Domodedovo, tandis que le transporteur national pourra continuer ses liaisons entre Heathrow et Domodedovo. EasyJet devrait du coup lancer début 2013 deux vols quotidiens en Airbus A320 entre les deux capitales, soit une capacité hebdomadaire de 5040 sièges – elle vise les 230 000 passagers par an sur ce qui sera l’une des plus longues routes de son réseau, avec celles vers les plages d’Egypte et d’Israël. La low cost, qui a promis des allers-retours à partir de 125£, s’est déclarée ravie à l’annonce de sa victoire, qui est « la bonne décision pour les consommateurs » des deux pays.

28/10/2012

Airbus reçoit une commande de Singapore Airlines pour vingt A350 et cinq A380


Ils s'ajoutent aux vingt A350 déjà commandés et portent à 558 le nombre de commandes fermes enregistrés par Airbus pour cet appareil. La compagnie aérienne, qui souhaite remplacer l'actuelle flotte de sa compagnie à bas prix, a également acheté vingt Boeing Dreamliners.
Singapore Airlines fait ses emplettes pour redonner un coup de jeune à la flotte de Scoot, sa filiale "low cost". La compagnie aérienne a ainsi annoncé mercredi 24 octobre l'achat de cinq Airbus A380 et de vingt A350-900s, pour un montant total de 7,5 milliards de dollars, soit environ 5,8 milliards d'euros.
Dans le cadre de ce nouveau contrat, Airbus rachètera à la compagnie asiatique cinq A340-500 qui seront retirés du service au quatrième trimestre 2013.
DÉJÀ 558 COMMANDES FERMES ENREGISTRÉS PAR AIRBUS POUR L'A350
Ces appareils doivent être livrés à partir de 2017, a précisé Singapore Airlines. Ils viennent s'ajouter aux vingt A350 précedemment commandés par Singapore Airlines. Cela porte à 558 le nombre de commandes fermes reçues par Airbus pour cet avion, dont l'usine d'assemblage à été inaugurée le 24 octobre dernier.
La compagnie a également passé commande de 20 Boeing Dreamliners pour une valeur de 4 millairds de dollars (3 milliards d'euros). Livrables à partir de 2014, ils sont destinés à remplacer les Boeing 777-200 utilisés par Scoot.
Source : Usine Nouvelle

27/10/2012

Le premier Airbus décollait il y a 40 ans de Toulouse


Demain, Airbus fêtera les quarante ans du premier vol de l'A300. Tout premier avion commercial mis en service par la société de Blagnac, il a été produit à 561 exemplaires. Il a marqué le début de l'aventure Airbus,qui a porté aujourd'hui l'avionneur européen à la place de numéro un mondial.
«Le premier Airbus a volé et bien volé». C'est par ces mots que Jean Mirassou, le journaliste de La Dépêche en charge de l'aéronautique à l'époque, décrivait le premier vol de l'Airbus A300. C'était le 28 octobre 1972. Demain cela fera donc quarante ans que la saga Airbus a débuté. Quarante ans d'espoirs, de déceptions, de succès… Aujourd'hui, le bilan est plutôt flatteur puisque ce qui n'était à l'époque qu'un consortium européen est devenu le numéro un mondial de l'aéronautique. Toulouse et sa région sont devenus le point d'équilibre de l'aéronautique, l'épicentre mondial.

La compagnie indienne Kingfisher affirme pouvoir revoler sans aide extérieure


La compagnie aérienne indienne Kingfisher Airlines, dont la licence a été suspendue, affirme pouvoir redémarrer ses opérations sans aide financière extérieure après la fin de la grève de ses personnels, a indiqué vendredi un responsable de l'aviation civile. "Les dirigeants de Kingfisher disent qu'ils peuvent financer leurs opérations en utilisant leurs propres ressources, sans investisseurs extérieurs", a déclaré à l'AFP un responsable de la Direction générale de l'aviation civile (DGCA) indienne. 

Kingfisher, dont les employés ont consenti à mettre fin à la grève qui clouait au sol les avions de la compagnie depuis le 1er octobre, espère l'arrivée providentielle d'un investisseur étranger pour éviter la faillite, grâce à la récente libéralisation du secteur aérien. "Les dirigeants de Kingfisher disent qu'ils essayent mais ils ne pensent pas pouvoir trouver d'investisseurs avant quatre ou cinq mois. D'ici là, ils disent qu'ils peuvent gérer seuls", a ajouté le responsable de la DGCA, sous couvert de l'anonymat. Il n'a pas précisé si ces arguments avaient été étayés ni si la DGCA avait été convaincue et envisageait, le cas échéant, de rétablir la licence du transporteur.

Pélicans dans les flammes, les pompiers du ciel en BD


Les éditions Idées+BD ont réuni un collectif de scénaristes et de dessinateurs pour réaliser une bande dessinée didactique sur les moyens aériens de la Sécurité civile. Hommage aux pompiers du ciel.
Les pilotes des bombardiers d’eau ou des hélicoptères de la Sécurité civile ne sont pas des grands bavards. Ils ne sont pas non plus tournés vers l’écriture de livres. Il ne faut pas attendre d’eux qu’ils racontent les coulisses de leur métier… Quand, ils font entendre leur voix, ce n’est jamais pour se mettre en valeur, mais parfois pour adresser une mise en garde. On les a vu au printemps 2012 manifester à Marignane pour alerter l’opinion publique sur le manque de moyens. Les événements de l’été leur ont donné raison.
En particulier mi-août 2012 à Lacanau, où l’incapacité des pouvoirs publics à mettre en œuvre suffisamment rapidement les Canadair a permis au feu de prendre des proportions importantes. Les explications du préfet pour justifier l’absence de Canadair à Bordeaux-Mérignac, étaient pathétiques. Le représentant de l’Etat français manquait de conviction. 

Sur les bords du lac, pendant quarante-huit heures, les vacanciers ont été au spectacle. Ils ont notamment pu assister aux rotations de quatre CL-415 durant une journée entière, dès le lever du soleil. Ils ont apprécié la dextérité des équipages. L’admiration était tangible pour le travail exécuté en direct, par les pompiers du ciel, dans l’épaisse fumée blanche qui recouvrait la forêt.

23/10/2012

Cinq ans d'Airbus A380

En octobre 2007, Singapore Airlines mettait en ligne le premier modèle. Aujourd'hui, neuf compagnies exploitent 87 super jumbos.


Si le carnet de commandes tarde à se muscler pour 2012 et ne remplit pas les objectifs d'Airbus de 30 contrats signés, le super jumbo A380 donne globalement satisfaction aux neuf compagnies aériennes qui l'utilisent depuis cinq ans pour desservir les plus grands aéroports du monde. Elles peuvent ainsi augmenter leurs offres sans croissance de trafic ou réaliser des économies en fusionnant des fréquences. Dans les deux cas, les objectifs de développement durable avec diminution de la consommation de carburant comme des émissions de CO2 et réduction des nuisances sonores sont atteints.

Airbus pourrait augmenter la production de l'A350-1000


Airbus envisage d'accroître la production de l'A350-1000, la plus grande des trois versions de son futur long courrier, afin de mieux lutter contre Boeing sur ce segment lucratif du marché aéronautique, selon deux sources proches du dossier.

Ce projet intervient alors qu'est inaugurée mardi au siège d'Airbus à Toulouse la ligne d'assemblage de l'A350, un programme dont le coût est estimé à 15 milliards de dollars (11,5 milliards d'euros).

Cet avion en composite de carbone est la réponse d'Airbus à deux long-courriers de Boeing : le 787 Dreamliner, pionnier dans l'utilisation à grande échelle de matériaux permettant d'économiser du carburant, et le plus traditionnel mais toujours très vendu 777 qui peut transporter 365 passagers.

La plus grande version de l'A350 permettait à la filiale du groupe d'aérospatiale et de défense EADS de concurrencer frontalement la version "mini-jumbo" du 777.

L'Airbus A350 sera-t-il présenté au prochain Salon du Bourget ?

L'inauguration aujourd'hui de la chaîne d'assemblage à Toulouse révèle les tensions du calendrier.

L'avion que va découvrir ce matin le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur la chaîne d'assemblage final de l'Airbus A350 à Toulouse ne volera jamais. Il est même destiné à la casse. Rien de malicieux de la part d'EADS, la maison mère d'Airbus. Tout programme aéronautique commence, en effet, par un appareil que l'on sacrifie aux essais statiques, une véritable séance de torture pour voir quand les ailes ou le fuselage se fissurent, se déforment et, enfin, se rompent. Derrière lui, sur la ligne d'assemblage, piaffe l'avion n° 1, celui du premier vol. Son fuselage, déjà assemblé, va bientôt être raccordé à la voilure qui arrive en avion-cargo de Broughton, en Grande-Bretagne, via Brême, en Allemagne, selon la logique du "meccano" industriel européen cher à Airbus.

Question que ne manquera pas de poser le Premier ministre, cet A350 sera-t-il présenté en vol au prochain Salon du Bourget en juin ? Fabrice Brégier, patron d'Airbus, se contentera d'évoquer un premier vol cet été. Le défi peut donc être relevé, mais la marge est très faible. L'été pourrait devenir indien... La première livraison d'un avion de série à Qatar Airways, elle, est attendue au deuxième semestre 2014, avec six mois de retard. Comme tous les programmes aéronautiques, l'A350 peine à tenir son calendrier.

14/10/2012

Le parachutiste Baumgartner tente à nouveau de passer le mur du son au Nouveau-Mexique



L'Autrichien espère battre le record du monde de saut en chute libre...

Après plusieurs reports, l'Autrichien Felix Baumgartner espère pouvoir tenter ce dimanche de battre le record du monde du saut en chute libre et franchir le mur du son dans le ciel du Nouveau-Mexique (sud-ouest des Etats-Unis).

Des conditions météorologiques défavorables à Roswell, où se tient l'expérience, ont forcé l'aventurier à repousser trois fois sa tentative cette semaine. Mardi, le départ avait été annulé à la toute dernière minute à cause du vent.

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10/10/2012

"L'échec EADS-BAE, c'est l’échec de l’Europe de la défense !"


L’échec des négociations surprend dans les syndicats. Pour la CFE-CGC, elle illustre l’échec d’une construction européenne au niveau politique.

Les syndicats avaient été surpris d’apprendre le projet de fusion EADS-BAE ; ils sont tout aussi surpris d’apprendre l’échec des négociations.  "On est dans la schizophrénie d’un système où l’industrie va trois fois plus vite que le politique. On voit ce que cela donne quand on veut construire une industrie dans un domaine régalien. Il y a une guerre de pouvoir entre les Etats qui semble assez légitime, mais qui illustre le fait qu’il n’y a pas d’Europe politique ", explique Bernard Valette, président de la CFE-CGC Espace-Défense, premier syndicat sectoriel.

04/10/2012

Qatar Airways ne veut pas de Boeing 787 au réacteur défaillant


Qatar Airways ne prendra livraison d'aucun 787 Dreamliner tant que Boeing n'aura pas résolu un problème technique affectant son nouveau réacteur, a annoncé mardi le directeur général de la compagnie aérienne qatarie.
Le Qatar a passé commande de 60 Dramliners - 30 fermes et 30 en option - et choisi pour le propulser le moteur de nouvelle génération GEnx de General Electric (GE).

"Le 787 est équipé d'un moteur bénéficiant d'une technologie nouvelle. Mais il y a eu une défaillance matérielle du réacteur qui doit maintenant être remplacé et inspecté", a déclaré Akbar Al Baker à l'issue d'un discours prononcé à Doha.

Premier constructeur mondial de réacteurs d'avions, GE a annoncé le mois dernier chercher l'origine d'une défaillance de son moteur GEnX qui a empêché un avion cargo de décoller en Chine.

Air France n'est pas sortie de l'auberge

Malgré les efforts de productivité arrachés aux personnels au sol et aux pilotes, le plan de restructuration risque d'être insuffisant pour garantir la viabilité de l'entreprise. Alors qu'un plan de départs volontaires va s'étaler jusqu'en 2013, un sureffectif de 1.500 à 2.000 personnes n'est pas exclu pour fin 2014. Un autre plan de départs volontaires pourrait être lancé.

Air France est-elle tirée d'affaires ? Approuvé cet été par le personnel au sol et les pilotes, le plan de restructuration Transform 2015 est-il suffisant pour remettre la compagnie tricolore sur le chemin de la rentabilité dans deux ans ? 
La question ne se pose pas pour le PDG d'Air France Alexandre de Juniac. « En 2014, nous aurons retrouvé une très bonne rentabilité qui nous permettra à nouveau de financer nos investissements », a-t-il indiqué cette semaine à La Tribune, au salon Top Résa. Un point de vue qu'il confirme ce vendredi. « Nous visons toujours le retour à une profitabilité très positive en 2014 », a-t-il indiqué aux Echos. 

Boeing anticipe une expansion du fret aérien de 5,2% par an sur 20 ans


Le constructeur aéronautique américain Boeing a estimé mardi que le marché mondial du fret aérien allait augmenter de 5,2% par an en moyenne sur les 20 ans à venir grâce à la croissance mondiale et à la progression du trafic vers et depuis l'Asie.

D'après les prévisions Boeing World Air Cargo Forecast 2012/2013, présentées mardi, cette croissance va s'appuyer sur une progression du produit intérieur brut mondial qui va "presque doubler sur cette période", souligne Boeing dans un communiqué.



"Le commerce devrait progresser grâce à l'ouverture à la concurrence des marchés et à des appareils plus efficaces, tandis que l'amélioration des infrastructures va réduire les coûts du fret aérien", ajoute Boeing.

"Le trafic aérien devrait progresser sur le long terme malgré la faiblesse du marché de court terme et les incertitudes économiques dans le monde", ajoute-t-il.
Le trafic du fret aérien a baissé légèrement en 2011 et depuis le début de 2012, note ainsi Boeing.

Boeing table sur une flotte mondiale de fret aérien qui va passer à 3.198 appareils en 2031 contre 1.738 actuellement, les gros porteurs représentant 36% de cette flotte contre 31% actuellement.

La croissance du trafic vers et depuis l'Asie devrait tirer le secteur.

Le constructeur table sur des prix du carburant "volatils" mais ne prévoit pas qu'ils progressent en moyenne bien au-delà de leurs niveaux actuels, précise le communiqué.


Source : AFP

Les bénéfices du transport aérien mondial seront meilleurs que prévu... sauf en Europe

Selon l'Association internationale du transport aérien (Iata), le secteur devrait dégager 4,1 milliards de dollars de bénéfices en 2012 et non 3 milliards comme prévu en juin lors de ses dernières prévisions. En 2013, les bénéfices pourraient grimper à 7,5 milliards. Les compagnies européennes, au contraire, voient leurs pertes se creuser, à 1,2 milliard.


Pris dans sa globalité, le transport aérien mondial résiste à un environnement économique morose. Ce lundi, l’Association internationale du transport aérien (Iata) a révisé à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l’année 2012. Selon cette organisation, qui regroupe l’essentiel des compagnies traditionnelles (mais pas les transporteurs à bas coûts), le secteur ne va pas dégager trois milliards de dollars de profits comme espéré en juin lors des dernières prévisions, mais 4,1 milliards. Pour 2013, une première prévision fait état de 7,5 milliards de dollars.

Bénéficiaires avec un baril à 110 dollars, inimaginable il y a 6 ans
Ce relèvement des prévisions ne provient pas d’un environnement économique, qui serait devenu plus clément. L’Iata table toujours sur une croissance mondiale de 2,1 % en 2012. Elle ne provient pas non plus d’un optimisme soudain à propos d’une baisse des prix du pétrole. Au contraire, si les prévisions du prix moyen du baril de Brent restent inchangées, à 110 dollars, le prix du baril de kérosène a lui augmenté de 1,2 dollar par baril (à 127,70). Ce phénomène qui augmentera la facture du secteur de un milliard à 208 milliards. "Il y a six ans, être bénéficiaire avec un prix du baril de Brent à 110 dollars était inimaginable"», rappelle le directeur général de L’Iata, Tony Tyler.

Air France retarde la signature des 25 Airbus A350


Un an après son annonce, la commande par Air France-KLM de 25 long-courriers A350 à Airbus pourrait prendre encore plusieurs mois en raison de discussions avec Rolls-Royce sur l'entretien des moteurs, a déclaré mardi Alexandre de Juniac, le PDG de la compagnie française.

Le groupe franco-néerlandais avait annoncé le 16 septembre 2011 une commande ferme de 50 long-courriers également répartis entre l'A350 d'Airbus et le B787 de l'américain Boeing, pour un total de 12 milliards de dollars aux prix catalogue, avec une option pour 60 appareils supplémentaires. (voir )

Air France-KLM avait finalisé la commande de 25 B787 avec Boeing en janvier, mais les négociations durent encore avec Airbus et le motoriste britannique Rolls-Royce dont le Trent XWB équipera les 25 A350. La valeur de la commande à Airbus est de sept milliards de dollars aux prix catalogue.

L'avenir de l'avion "made in Lorraine" en suspens


La société Sky Aircraft, fabricante de l'avion Skylander, a demandé son placement en redressement judiciaire, faute de financement. Le groupe tente de convaincre l'État et les industriels de soutenir son projet.


L'avion bimoteur de Lorraine pourrait ne jamais voir le jour. Geci Aviation, maison mère de la société Sky Aircraft, a en effet le plus grand mal à trouver les financements nécessaires à la finalisation du projet. En cessation de paiement, l'entreprise, qui risque la liquidation, réclame son placement en redressement judiciaire le temps de trouver des soutiens. Le tribunal de commerce de Briey (Meurthe-et-Moselle) doit rendre sa décision jeudi 4 octobre à 11h30.

XL Airways va changer de main

En vente depuis 2009, la compagnie aérienne française qui applique les règles du low cost sur les vols long courrier devrait être cédée à un fonds d'investissement américano-suisse.
XL Airways a beau être une compagnie aérienne, sa vente n’en est pas moins un serpent de mer, maintes fois évoqué, jamais réalisé. Pourtant, des négociations exclusives ont désormais lieu entre la banque islandaise Straumur, sa propriétaire, et le fonds d’investissement suisso-américain BeachSide Capital. Le comité d’entreprise devrait rendre son avis de façon imminente – s’il n’est pas repoussé -, et la vente se conclure d’ici le début du mois de novembre, selon des sources internes.

Easyjet profite de la crise pour augmenter ses bénéfices

La compagnie à bas coûts a une nouvelle fois relevé sa prévision de bénéfices annuels pour l'exercice 2011-2012, clos fin septembre. Elle table désormais sur un bénéfice avant impôt compris entre 310 à 320 millions de livres (environ 388 à 400 millions d'euros). La compagnie met encore plus l'accent sur des services destinés aux hommes d'affaires.

L’exercice 2011-2012, clos fin septembre, sera marqué par un bénéfice meilleur que prévu pour Easyjet. C’est ce qu’a annoncé ce mercredi la compagnie britannique à bas coûts après avoir dépassé ses objectifs cet été. La direction table désormais sur un bénéfice avant impôt compris entre 310 à 320 millions de livres (environ 388 à 400 millions d'euros) pour l'exercice achevé fin septembre, contre une précédente prévision entre 280 à 300 millions de livres.

Un avion de chasse s'écrase en Haute-Saône

Tué dans le crash, le pilote, de nationalité taïwanaise, a réussi à éviter les habitations, situées à 500 mètres du lieu de l'accident.

Un Mirage 2000-5 s'est écrasé mercredi 3 octobre près de Luxeuil, en Haute-Saône, dans une zone boisée proche de la base de l'armée de l'air d'où il avait décollé, et son pilote de nationalité taïwanaise est mort dans cet accident aux circonstances encore floues.

L'appareil, "qui effectuait une mission d'entraînement, s'est écrasé au nord-est de Luxeuil sur la commune de Froideconche" peu après 10h, "deux à trois minutes après son décollage", a indiqué l'armée de l'air dans un communiqué. Il faisait partie d'une patrouille de quatre avions. 

Air France : vers la fin des journaux à bord ?

La compagnie aérienne tricolore innove. Elle proposera dès le premier trimestre 2013 les journaux sur iPad dans ses avions.

Ce sera une première mondiale. Air France a annoncé ce mardi au salon IFTM Top Résa, qui se tient à Paris qu'elle allait proposer à ses clients de télécharger gratuitement sur leur smartphone ou leur tablette, le jour de leur vol, la version numérique de journaux ou magazines papier dans leur intégralité, pour les lire avant, pendant ou après leur voyage. "Cette offre de presse digitale sera proposée sur iPad dès le premier trimestre 2013 aux abonnés d'Air France", a indiqué le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, lors d'une conférence de presse. Ce service sera ensuite étendu à l'ensemble des clients de la compagnie.


75 % des clients Air France équipés de smartphones

Une première étape avant la disparition des journaux papiers à bord, alors qu'Air France est le principal acheteur de presse (en achetant près de 14 % de diffusion totale). "Pas du tout, a répondu Alexandre de Juniac, la presse digitale sera en plus". "Cela permet aussi d'améliorer le choix de journaux internationaux pour la clientèle internationale", précise un porte-parole. Pour autant la question du maintien à terme de la presse papier à bord des avions est forcément posée au regard du taux d'équipement de la clientèle d'Air France. Selon la compagnie, 75 % de ses clients sont équipés de smartphones et plus de 40 % de tablettes.


Réduction des coûts
Cette annonce entre dans la stratégie de réduction de coûts et d'amélioration de la qualité de services du plan Transform 2015. Celle-ci va passer par une amélioration du produit en première classe et en classe affaires (rebaptisée "business") avec de nouveaux fauteuils (qui se transforment en véritable lit en classe affaires) sur toute la flotte B777. Le renouvellement des cabines First et Business des B777 commencera dès 2014. Mais aussi par une amélioration du produit moyen-courrier.      

Source : La Tribune

Quand les compagnies aériennes américaines dégagent des profits incroyables

Au fond du gouffre dans les années 2000, avec des pertes de près de 55 milliards de dollars entre 2001 et 2011, les majors américaines résistent superbement aux vents contraires qui frappent le transport aérien mondial. L'association internationale du transport aérien (Iata) a une nouvelle fois revu à la hausse ses prévisions de bénéfice net pour les Majors américaines, et gonflé le niveau de pertes des transporteurs européens.

Au cours de la dernière décennie, les pertes abyssales des compagnies aériennes américaines suscitaient les railleries de certains experts qui prédisaient la fin de ces dinosaures, incapables de s'adapter aux dernières mutations du secteur. Entre 2001 et 2011, elles ont en effet perdu collectivement 55 milliards de dollars, et pendant quelques mois en 2005, la moitié des passagers américains était transportée par une compagnie en faillite.

Lufthansa : quand le plan anti-low-cost ressemble à celui d'Air France... en plus fort

La compagnie allemande va regrouper ses filiales Direct Services et Germanwings dans une entité qui opèrera tous les vols intérieurs et européens de Lufthansa, à l'exception de ceux alimentant les hubs de Francfort et Munich. Cette compagnie transportera 18 millions de passagers sur 90 appareils.


Une flotte de 90 avions pour un trafic annuel de 18 millions de passagers transportés vers 90 destinations. C’est le profil flatteur de la future entité low-cost de Lufthansa qui va naître le 1er janvier 2013 du regroupement de ses filiales Direct Services (qui assurent des vols en Allemagne et l’Europe) avec Germanwings, la compagnie à bas coûts du groupe actuellement. Ce nouveau transporteur assurera tous les vols intérieurs et européens en dehors des lignes vers Francfort et Munich, les deux hubs (aéroports de correspondances) de Lufthansa. Toutes les lignes court et moyen-courriers vers ces deux aéroports seront donc opérées sous la marque Lufthansa, le reste sous un régime "low-cost" pour lutter contre les Ryanair, Easyjet ou encore Air Berlin, même si cette dernière est beaucoup moins agressive.

03/10/2012

Le plan colossal d'Aéroports de Paris pour relooker Orly

Selon nos informations, ADP projette d'investir plusieurs centaines de millions d'euros d'ici à 2018 pour transformer le deuxième aéroport parisien. Le groupe, qui précise que l'enveloppe ne devrait pas dépasser 450 millions "à ce stade", prévoit notamment la jonction d'Orly sud et d'Orly ouest pour en faire un seul terminal plus fluide et plus grand. Et compte sur la création d'une ligne de métro vers Paris et d'une gare TGV. Un investissement qui n'était pas prévu dans le contrat de régulation économique 2011-2015, signé avec l'Etat.

Après Roissy, Orly. Alors que l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle (CDG) a concentré l'essentiel des investissements d'Aéroports de Paris (ADP) depuis plus de six ans (CDG1, Terminal G, satellite S3, S4..), celui d'Orly est à l'aube d'un lifting de grande ampleur. Selon des sources concordantes, ADP projette en effet de lancer des travaux colossaux de plusieurs centaines de millions d'euros qui s'échelonneront jusqu'en 2018. ADP précise que l'enveloppe prévisionnelle est, "à ce stade" de 400 à 450 millions. Ces travaux permettront d'améliorer la qualité de services et la capacité d'accueil de l'aéroport, mais aussi sa liaison avec la capitale et la province, puisqu'ADP table sur une station de métro et une gare TGV à Orly. Des infrastructures qui ne dépendent pas de lui néanmoins.

Boeing : ingénieurs et techniciens rejettent les propositions salariales de la direction

Les ingénieurs et techniciens de Boeing ont rejeté à une très large majorité les propositions salariales de la direction. Celle-ci souhaitait leur accorder une augmentation comprise entre 2,5% et 3,5% par an sur les quatre prochaines années. Les négociations reprennent aujourd'hui avec pour échéance le 25 novembre.

En savoir plus

Transport aérien

L'Association Internationale des Transports Aériens (Iata) a doublé ses prévisions de pertes des compagnies aériennes européennes pour 2012. Estimées précédemment à 500 millions de dollars, elles devraient désormais atteindre 1,1 milliard de dollars. Des liquidations pourraient intervenir car les compagnies traditionnelles européennes sont non seulement confrontées à la crise de la zone euro, mais aussi à une concurrence féroce. En revanche les transporteurs nord-américains, qui se sont bien redressés, devraient dégager 1,4 milliard de bénéfices (500 millions de dollars de plus que prévu). Ces prévisions sont basées sur l'hypothèse d'un prix moyen du baril de pétrole de 110 dollars sur l'année. En attendant, les plans d'économies se multiplient. Même les plus solides comme Lufthansa ou International Airlines Group doivent durcir leurs restructurations.

Aéronautique - Défense

Les grands avionneurs sont optimistes pour 2012 car ni le ralentissement économique mondial, ni la crise de la dette européenne, ni les incertitudes au Moyen Orient, ne suffisent à freiner la croissance du trafic aérien . La demande en nouveaux avions reste par conséquent toujours aussi forte, même si le financement des achats d'avions plus « écologiques » comme l'A320 NEO ou le B737 Max Boeing, reste assez difficile. Boeing a revu à la hausse ses prévisions du marché aéronautique à vingt ans. Il anticipe désormais la livraison de 34.000 nouveaux avions pour 4.500 milliards de dollars (3.600 milliards d'euros) sur la période. Jusqu'à présent il prévoyait plutôt 33.500 avions pour 4.000 milliards. L'avionneur américain table sur une croissance de 5% du trafic passagers mondial par an d'ici à 2030. Ces estimations sont partagées par Airbus. 

Source : Capital

Le Dreamliner de LAN Airlines entre en service


La compagnie aérienne LAN Airlines a mis en service son premier Boeing 787-8 Dreamliner lundi, reliant l’aéroport de Santiago du Chili à Buenos Aires.
Depuis le 1er octobre 2012, la compagnie chilienne déploie le dernier né du constructeur américain cinq fois par semaine entre sa base et la capitale d’Argentine, avant de passer à un rythme quotidien à la fin du mois. Hormis le mardi et le samedi où un 767-300ER est toujours utilisé, le Dreamliner décolle tous les jours à 10h00 pour arriver à 12h05, et repart de Buenos Aires à 14h35 pour atterrir à 16h55. LAN Airlines fait face sur cette route, de très loin la plus empruntée à Santiago, à la concurrence de ses filiales LAN Argentina et LAN Peru, et à celle d’Aerolineas Argentinas (via Austral) et Sky Airlines.